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Ce qui m’amène à participer aux
actions Sidaction
Quand ma fille m’a appris qu’il avait le Sida, je ne
cache pas que j’ai eu un recul…….
Sur Internet, ses rencontres sont parfois surprenantes
et insolites. Le net n’a pas de barrière, n’est pas raciste, ce sont les
sentiments en direct, les personnalités se dévoilent facilement et souvent elle
a fait des rencontres qui la décevront. Mais sont vécues lui a apporté cette
maturité qui lui attire les personnes en danger. C’est un grand mot mais elle
sait répondre aux navigateurs en perdition. F….. a des sentiments pour cet
internaute, et quand il prononce sa détresse et son atteinte elle l’écoute. Sa
détresse est proche d’un acte définitif. Elle sait lui redonner le goût pour
cette vie qui a tant de valeur. L’atteinte du Sida n’est pas une fin en soi,
les traitements existent, de nombreuses personnes vivent avec cette maladie.
Une profonde amitié se lie et quand elle me le présente il subit le test comme
les autres. Elle m’apprend quelques semaines plus tard sa séropositivité. Il
n’est pas question de refuser, je ne cherche que son bien-être et si je dois rejeter mes inquiétudes pour son
bonheur, j’accepte. Quelques semaines pour leur donner le confort dont ils ont
besoins et je me rends compte que je peux aider cette maladie.
Je connais l’exclusion pour moi et ma fille, et je vais
confirmer la compréhension du racisme. Les différences doivent être acceptées
et ce stade ne sera jamais atteint si chacun ne fait pas un effort. Il y a
encore quelques années cette maladie effrayait par un grand manque
d’explication. Et je comprends la peur d’attraper ce virus. Je me documente et
accepte les précautions à prendre. Je m’investie dans ce choix. Il ne donnera à
personne d’autre, pendant quelques mois cette information. Mais le jour où il
expliquera son état à ses amis, il les verra le fuir pour ce motif. Cela
remonte à trois ans et les attitudes envers cette maladie étaient encore le
rejet. Il y a un aspect de cette maladie que je n’accepte pas. Deux personnes
atteintes m’ont confirmé que ce n’était pas vraiment de leur faute. Les
analyses et investigations vont confirmer le diagnostic. Ils ont la chance
d’être pris en charge par les maladies infectieuses et Tropicales, moi je n’y
suis pas arrivée pour ma pathologie. Le traitement, même si il est lourd permet
une vie normale et active. Les comptes rendus sur leur état sont positifs. Mais
ils sont persuadés au bout de quelques mois qu’ils sont guéris et ne sont plus
contagieux. C’est faux. Ils ne se protègent plus et le risque qu’ils font
encourir à toutes leurs partenaires est grand. Alors, Messieurs, les
professeurs et Médecins confirmez la protection. Ma fille m’a confirmé que nos
jeunes n’aiment pas le préservatif, il n’est pas agréable et ils sont unanimes
sur la baisse du plaisir. Nous sommes encore loin de l’usage systématique de la
protection. Une enquête à ce sujet devrait être mise en place. La vérité sur
cet usage va être édifiante. J’ai eu
peur d’une contamination. Le geste de la protection doit être naturel. Le
budget de la protection sociale du Sida est très intéressant. Nous devons
réduire le coût de cette maladie alors le préservatif doit devenir instinctif.
Le contact avec cette maladie s’est fait par Internet,
l’internet à son tour me permettra de prendre contact avec l’Association et
c’est avec plaisir que j’apporterai à ma manière mon concours à leurs actions.
Mon action sur les plateaux est juste un élément de cette
grande organisation, mais la dynamique que représentent ces appels devrait être
mis en valeur et inciterait de nouveaux
donateurs de tout âge à apporter leur
appui.
Cette action a de multiples retentissement et j’aime à
croire à l’évolution des individus.
J.F. B