Merci à Tous

Chaque année sa surprise !
Je clôture avec le don d'une grand-mère de 95 ans et ce n'était pas la première Sénior à m'appeler.
L'Equipe Bordelaise des Ovs était avec nous.       Bravo
Une nouvelle expérience du plateau téléphonique et devinez quoi ?
J'ai le plaisir de rentrer dans une équipe de vente par Téléphone. Donner pour recevoir.

Se responsabiliser pour le bien être des autres.

J.F.B.

Sidaction organise le

Jeudi 10 juin prochain la 2e édition des « Chefs Solidaires »

L’objectif est de collecter de l’argent, pendant cette journée, dans les restaurants, sans que le client ait à payer plus cher, mais en lui donnant l’occasion d’avoir des informations sur la lutte contre le sida et sur les méthodes de prévention.

Les restaurateurs participant à l’événement s’engagent à reverser 10% de leur recette du 10 juin à Sidaction et à afficher l’opération dans leur établissement.

Si vous tenez un restaurant à Paris ou en province, ou bien si vous y travaillez, et que vous souhaitez participer à la journée des « Chefs Solidaires », vous pouvez vous inscrire à l’adresse suivante : chefsolidaires@sidaction.org

Si vous connaissez un/des établissement(s) qui pourrai(en)t participer, n’hésitez pas à écrire à cette même adresse ou à faire suivre le message.

Les plateaux du Mois de Mars dans le Bordelais

La première année Axa nous a reçu, puis nous nous sommes rapproché de l’Aéroport. Le plateau téléphonique Ajilon Sales & Marketing est une Equipe dynamique qui nous encadre, maîtrise l’Action et apporte son soutien en personnes et en matériel. Chapeau bas à toute l’équipe………

Ce sont des appels entrants et je suis heureuses d’exprimer les sensations qui vont vous assaillir pendant ces journées.

Avez-vous vu une mamie avec des écouteurs, le sourire aux lèvres et prête à recevoir votre don. Et oui je suis une Sénior et quand j’adhère à une action je m’investie complètement. Je ne sais pas faire autrement. J’ai entraîné ma fille dans cette aventure et je suis persuadée qu’elle apprécie de porter son concours à cette action. Ses premiers enregistrements étaient déjà importants et elle s’est prise pour intérêt à ces journées.

Mon tee-shirt enfilé les explications sont pratiques et utiles. Il y a toujours des nouveautés et impatiente de prendre les premiers appels je suis prête.

En fin de journée j’enregistre le mien et je puis vous assurer que le mien est réduit mais quelque soit le montant du don il fait parti de cette mobilisation contre la maladie.

La démarche est d’enregistrer le nom et les coordonnées du donateur, le montant. En effet dans quelques jours il recevra son enveloppe afin d’y glisser le montant de sa promesse. Les habitués sont déjà enregistré et de toute la France les appels sont enregistré. Mais après les premiers moments de tâtonnements il reste place à une nouvelle approche. L’aisance dans la prise d’information laisse la place au plaisir d’apporter son concours à une si grande action contre la maladie. Cet assurance nous permet de se projeter vers le donateur. Le lien se créait en quelques secondes. On appelle cela le fil. La confiance s’instaure elle permet l’expression et consolide le bien fondé de cette intervention. La complicité et les atomes traversent les distances. Le sourire se ressent dans le dialogue et la barrière de l’absence physique disparaît. Le plaisir de quelques mots échangés est un porteur supplémentaire à l’appel. Savoir être un interlocuteur présent et à l’écoute instaure un autre rapport. L’intérêt des autres horizons et l’éternel plaisir du contact est si porteur que l’on aimerait pouvoir poursuivre des conversations qui s’établissent. Ils  ont donné mais ils ne savent pas ce qu’ils apportent en plus. Cela ne se mesure pas mais leur appel a une valeur ajoutée.

Ne croyez pas que les appels soient tous positifs.

« Les appels difficiles vous devez nous les passer……… »

Mais quand votre appel est celui d’une personne atteinte par la maladie a-t-on le droit de couper l’interlocuteur et se débarrasser de lui.

Non, il a tant de choses à dire, la politique, le social, la prise en charge.

Il a besoin de parler, d’exprimer sa détresse. Si seulement nous pouvions faire quelque chose, mais il faut écouter, entendre et ne pas donner son avis, il faut rester présent et acquiescer pour continuer ce lien. Cet appel va permettre d’évacuer cette colère que l’on ressent. Il est furieux mais il a fait notre numéro et il va se calmer au bout de quelques minutes. Bien sûr il n’y pas eu de don, mais cet appel a permis à ce malade d’évacuer cette fureur et n’est-ce-pas une part de guérison dans sa pathologie.

Relativiser est le but quand il y a des mécontentements  et ainsi cela nous permet de conforter la force de nos appels.

Mais il y a des appels désagréables. Je serai d’avis de poursuivre ces appels. De les noter et de leur envoyer un avertissement. En effet les importuns font ce numéro attendent la communication et raccrochent. Le numéro est soit caché mais parfois apparaît sur nos écrans et ceux-là devraient être notés. Je suis persuadée que ce ne sont pas des malades, ils ont parfois du mal à exprimer leur détresse mais ils ne donnent pas cet appel pour rien. Ils comprennent l’importance de ces actions et assument toutes leurs actions. Mais ces malotrus eux ne sont pas capables d’assumer leurs actes jusqu’au bout. Je ne comprends pas ce qui les motive et les mots grossiers et immondes ne peuvent être l’expression de gens équilibrés. La relation don et naturel est une nouvelle étude particulièrement intéressante.

Donc ainsi sur un plateau où la mise en valeur des appels, les versions s’échangent et le plaisir est bien plus important que ces quelques appels négatifs.

Ainsi félicitations aux donateurs qui prennent l’entière responsabilité de cet appel. Ils sont souvent père de famille ou mère seule qui tient malgré leur difficulté à apporter leur concours à ce grand mouvement.

Cette action s’inscrit dans un plaisir profond, une plénitude d’avoir accompli son devoir, mais aussi de dépasser ses obstacles. Malgré la dureté de sa vie rester ouvert à la détresse des autres c’est une nouvelle bataille de gagner contre l’adversité.

Mais il y a mieux encore.

  J.F. B. 

Vous avez la météo en direct. Les appels de toute la France, confirment  que notre Pays est riche d’habitants aux caractères particuliers. Les accents font chanter notre Pays. Quel plaisir.

Sur le plateau, l’année dernière je leur ai demandé pourquoi on ne portait pas l’éclairage sur les téléconseillers. Les caméramans devraient venir sentir cette ambiance. Elle est palpable et pourrait être une source d »énergie puissante si on pouvait diriger toutes ses sensations.

C’est explosif tant elle se concentre en quelques minutes. C’est une pièce de théâtre un moment de vie qui se concentre en quelques minutes. Venez écouter, et filmer ce qu’il se passe naturellement. Mettre sur haut parleur et un acteur en face remplaçant le donateur.

C’est chaud. Et je crois que cela peut être reproduit en bande annonce d’invitation.

La suggestion permettrait de conforter et de multiplier les appels. 

   J.F. B

Et il y a l’appel que j’aime le plus.

Ils sont encore rares mais j’espère que mon grain de sable se multipliera et apportera encore le bien être que j’aime à apporter.

C’est un immense plaisir que je ressens et j’en remercie infiniment les parents.

« Allo……..

Il y a de l’hésitation et je sais que cette action est un pas vers la maturité et la responsabilité et ce fondement de trait de caractère grandi l’enfant ou l’adolescent.

« Je veux faire moi aussi un don Maman…………….

En général les parents sont aussi des donateurs, et le mimétisme est la base de la construction de son enfant.

Ses parents assument leur responsabilité et construisent jour après jour leur descendant. Ils ne sont pas obligés de donner leur appel devant leurs enfants mais cet appel est positif et ils aimeraient que cette action serve d’exemple et perdure.

Nous devons vérifier l’âge de ces donateurs, ils n’ont pas le droit de participer mais la condition d’un parent qui valide l’appel permettra le don.

Nous ressentons une satisfaction profonde à porter notre concours et notre garçon qui va participer, sur ses fonds personnel, à ce mouvement est une autre forme de fierté. Lui apprendre à assumer cette action fait parti de son éducation. L’ouverture d’esprit sur cette contamination qui se poursuit malgré tous les efforts de communications demande une attention nouvelle. Ils ne participeront pas sans avoir conscience de l’importance de cette maladie.

Non seulement c’est une prise de conscience d’un élément grave hors de son proche horizon mais aussi un aspect de la prise de responsabilité. Il y a un combat à entreprendre, il ne touche pas mon cercle mais il peut nous atteindre. La recherche peut d’ici à quelques années réduire ce fléau, alors je souhaite être l’instrument de cette barrière contre le virus.

Alors, cette petite voie qui vient participer. Il faut la féliciter. Prendre ses responsabilités à son âge est une qualité inestimable. De nombreux adultes ne sont pas capables d’assumer leurs actions. Alors voir ces enfants évoluer de cette manière doit être récompensé.

Je félicité l’enfant avant de prendre au téléphone le parent. Et c’est sincère quand je félicite cet enfant qui a fait le pas vers la maturité, je remercie le parent pour l’avoir incité et consolidé cette action. L’adulte responsable ne se croise pas à tous les coins de rue, et qui transmet cette capacité à ses enfants restera pour moi unique.

Une page de publicité de ces moments avec toute l’intensité quelle enveloppe devrait être un exemple pour les familles à l’écoute de la construction de leurs enfants.

Le montage avec toute la finesse de ces moments est très intéressants pour non seulement l’éducation des enfants mais aussi celle des parents.

 J.F. B

Construire sa vie et celle de sa famille

Merci à tous ces acteurs qui m’apportent la certitude que le genre humain vit dans sa cellule mais peut se tourner et  donner à autrui.

Son environnement est difficile, par tout ce qui fait notre vie. Des plaisirs et des chagrins. Des difficultés et des réussites.

Et il y a aussi les autres. Pour se protéger il faut se durcir. Ma fille a eu un évanouissement à un arrêt de bus. La dizaine de voyageurs qui attendaient n’ont pas bougé. Ma fille s’est appuyée contre un mur. Il y avait un père avec une poussette et son enfant ; plusieurs adultes, hommes et femmes de toute âge ; des jeunes. Ils l’ont regardé sans bouger. Ils devaient attendre sa chute. Pas un seul mouvement pour la soutenir. Voilà où nous en sommes. C’est tout simplement de la non assistance de personne en danger.

Il faut pourtant croire au genre humain, il existe encore une population qui est ouverte vers l’extérieur. Ce plateau en est la preuve vivante.

J’ai élevé mes enfants dans ce cadre. J’assume mes responsabilités et les Tribunaux ne seraient pas si engorgés de dossier si cet apprentissage faisait partie intégrante de notre éducation.

C’est une priorité. La décision s’apprend à tout âge et le choix n’est pas difficile si on a la possibilité de la faire grâce à son entourage.

Alors Merci à tous les parents qui ont compris où s’appliquent les priorités.

 J.F. B.

Ce qui m’amène à participer aux actions Sidaction

Quand ma fille m’a appris qu’il avait le Sida, je ne cache pas que j’ai eu un recul…….

Sur Internet, ses rencontres sont parfois surprenantes et insolites. Le net n’a pas de barrière, n’est pas raciste, ce sont les sentiments en direct, les personnalités se dévoilent facilement et souvent elle a fait des rencontres qui la décevront. Mais sont vécues lui a apporté cette maturité qui lui attire les personnes en danger. C’est un grand mot mais elle sait répondre aux navigateurs en perdition. F….. a des sentiments pour cet internaute, et quand il prononce sa détresse et son atteinte elle l’écoute. Sa détresse est proche d’un acte définitif. Elle sait lui redonner le goût pour cette vie qui a tant de valeur. L’atteinte du Sida n’est pas une fin en soi, les traitements existent, de nombreuses personnes vivent avec cette maladie. Une profonde amitié se lie et quand elle me le présente il subit le test comme les autres. Elle m’apprend quelques semaines plus tard sa séropositivité. Il n’est pas question de refuser, je ne cherche que son bien-être et si je dois rejeter mes inquiétudes pour son bonheur, j’accepte. Quelques semaines pour leur donner le confort dont ils ont besoins et je me rends compte que je peux aider cette maladie.

Je connais l’exclusion pour moi et ma fille, et je vais confirmer la compréhension du racisme. Les différences doivent être acceptées et ce stade ne sera jamais atteint si chacun ne fait pas un effort. Il y a encore quelques années cette maladie effrayait par un grand manque d’explication. Et je comprends la peur d’attraper ce virus. Je me documente et accepte les précautions à prendre. Je m’investie dans ce choix. Il ne donnera à personne d’autre, pendant quelques mois cette information. Mais le jour où il expliquera son état à ses amis, il les verra le fuir pour ce motif. Cela remonte à trois ans et les attitudes envers cette maladie étaient encore le rejet. Il y a un aspect de cette maladie que je n’accepte pas. Deux personnes atteintes m’ont confirmé que ce n’était pas vraiment de leur faute. Les analyses et investigations vont confirmer le diagnostic. Ils ont la chance d’être pris en charge par les maladies infectieuses et Tropicales, moi je n’y suis pas arrivée pour ma pathologie. Le traitement, même si il est lourd permet une vie normale et active. Les comptes rendus sur leur état sont positifs. Mais ils sont persuadés au bout de quelques mois qu’ils sont guéris et ne sont plus contagieux. C’est faux. Ils ne se protègent plus et le risque qu’ils font encourir à toutes leurs partenaires est grand. Alors, Messieurs, les professeurs et Médecins confirmez la protection. Ma fille m’a confirmé que nos jeunes n’aiment pas le préservatif, il n’est pas agréable et ils sont unanimes sur la baisse du plaisir. Nous sommes encore loin de l’usage systématique de la protection. Une enquête à ce sujet devrait être mise en place. La vérité sur cet usage va être édifiante. J’ai eu peur d’une contamination. Le geste de la protection doit être naturel. Le budget de la protection sociale du Sida est très intéressant. Nous devons réduire le coût de cette maladie alors le préservatif doit devenir instinctif.

Le contact avec cette maladie s’est fait par Internet, l’internet à son tour me permettra de prendre contact avec l’Association et c’est avec plaisir que j’apporterai à ma manière mon concours à leurs actions.

Mon action sur les plateaux est juste un élément de cette grande organisation, mais la dynamique que représentent ces appels devrait être mis en valeur et inciterait de nouveaux donateurs de tout âge à apporter leur appui.

Cette action a de multiples retentissement et j’aime à croire à l’évolution des individus.

   J.F. B